AFP– Les restes relativement bien conservĂ©s d’un navire vieux de 4500 ans ont Ă©tĂ© trouvĂ©s au sud du Caire. Une «dĂ©couverte remarquable» pour l’équipe d’archĂ©ologues. Un trĂ©sor inestimable. Les restes relativement bien conservĂ©s d’un bateau de 18 mĂštres vieux de quelque 4500 ans ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans la nĂ©cropole des pyramides d’Abousir au sud [] Cettesous-page contient les instructions et les catĂ©gories de son modĂšle d'origine et elle n'est pas destinĂ©e Ă  ĂȘtre visualisĂ©e directement. Ce modĂšle Ă  pour but d'afficher la sĂ©pulture d'une personnalitĂ© de l' Égypte antique (pharaon ou pharaonne, Divine adoratrice d'Amon, Grand prĂȘtre, Vizir, etc.) sur toute la largeur de la page. Unemomie vieille de 3.200 ans . Des Ă©tudes de datation ont par ailleurs permis de dater l’ñge du tombeau et de la momie. Selon les rĂ©sultats, le lieu de sĂ©pulture remonterait Ă  la AutresĂ©pulture notable de cette dynastie, KV19, appartenant Ă  MontouherkhĂ©peshef, ce qui a créé un regain d'intĂ©rĂȘt pour l'Égypte antique, au point qu'on parle d'une « Ă©gyptomanie ». Notes et rĂ©fĂ©rences (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l SEPULTUREPOUR NOTABLE DE L'EGYPTE ANTIQUE EN 8 LETTRES - 1 RÉPONSE : * Les rĂ©sultats sont triĂ©s par ordre de pertinence avec le nombre de lettres entre parenthĂšses. Cliquez sur un mot pour dĂ©couvrir sa dĂ©finition . OSSUAIRE (8) SEPULTURE POUR NOTABLE DE L'EGYPTE ANTIQUE EN 9 LETTRES - 1 RÉPONSE : * Les rĂ©sultats sont triĂ©s par ordre de Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Ce qui est considĂ©rĂ© comme l’un des documents historiques les plus anciens , un tableau dĂ©crivant l’histoire d’un souverain victorieux et puissant, a Ă©tĂ© dĂ©couvert au large d’une falaise dĂ©sertique en Egypte, changeant Ă  jamais la façon dont nous regardons l’Egypte ancienne. Il a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 1995 par Darnell et D Darnell Ă  Gebel Tjauti sud-est d’Abydos le Tableau Scorpion » reprĂ©sente une sĂ©rie de victoires menĂ©e par le Roi Scorpion dont le nom est Ă©crit comme un faucon au-dessus d’un scorpion suggĂ©rant que le Scorpion a vaincu le souverain de Naqada et unifiĂ© la Haute Egypte comme prĂ©lude Ă  l’unification de la Haute et Basse Egypte par Narmer. Ce que nous avons transcrit de ce tableau antique sont des dĂ©tails sans prĂ©cĂ©dent sur le mystĂ©rieux roi , dont les rĂ©alisations ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme des choses qui faisaient partie de la mythologie et des lĂ©gendes, mais sont maintenant prouvĂ©s pour avoir Ă©tĂ© essentiels dans la fondation de l’ancienne civilisation Ă©gyptienne. Le tableau, mesurant 45 x 50 Cm , a Ă©tĂ© dĂ©couvert alors que le Dr John Coleman Darnell et son Ă©pouse, le Dr. Deborah Darnellthey surveillaient les anciennes routes commerciales dans le dĂ©sert Ă  l’ouest du Nil, sur le site de Gebel Tjauti, qui est curieusement prĂšs de l’endroit oĂč, en 1999, les Darnells ont rapportĂ© avoir trouvĂ© des inscriptions qui pourraient ĂȘtre les premiers exemples connus d’écriture alphabĂ©tique, vers 1800 avant J. -C. TĂȘte de massue Ă©gyptienne ancienne trouvĂ©e par les archĂ©ologues britanniques James E. Quibell et Frederick W. Green. Regard sur une histoire ancienne Pour se faire une idĂ©e de l’anciennetĂ© de l’Egypte officiellement, la terre des Pharaons » Ă©tait dĂ©jĂ  antique », mĂȘme Ă  l’époque de la GrĂšce antique et de l’Empire romain. Pendant l’annĂ©e zĂ©ro et la naissance de JĂ©sus, la civilisation Ă©gyptienne faisait dĂ©jĂ  partie des mythes et des lĂ©gendes. Bien que nous en sachions beaucoup sur l’Egypte et ses dirigeants, il y a trĂšs peu d’informations sur les origines de ces anciennes civilisations. Comment tout a commencĂ©? Qui a créé » l’Egypte ancienne? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, il nous faut voyager Ă  une Ă©poque antĂ©rieure Ă  l’histoire Ă©crite et Ă©tudier un ancien souverain qui, il n’ y a pas si longtemps, Ă©tait considĂ©rĂ© comme lĂ©gendaire. A mi-chemin entre l’histoire et la lĂ©gende se trouve la figure d’un pharaon qui vivait avant l’unification de l’Egypte antique, et dont le symbole Ă©tait un scorpion sous la protection d’un faucon symbole de la royautĂ© protĂ©gĂ©e par un dieu. Ce monarque, le plus ancien monarque connu Ă  ce jour, a Ă©tĂ© populairement appelĂ© le Roi Scorpion. L’histoire du Roi Scorpion est plus ancienne que cela, considĂ©rĂ© jusqu’ Ă  rĂ©cemment comme Ă©tant le premier des pharaons, Narmer. Narmer image d’ illustration Narmer Ă©tait jusqu’ Ă  il n’ y a pas longtemps considĂ©rĂ© comme le premier souverain de l’Egypte ancienne. Tous les pharaons avant lui Ă©taient considĂ©rĂ©s par les experts comme un mythe absolu. Il est intĂ©ressant de noter qu’une fois de plus, les dĂ©couvertes archĂ©ologiques ont prouvĂ© qu’une mince ligne sĂ©pare le mythe de la rĂ©alitĂ©. Le Roi Scorpion Bien qu’il y ait un film sur le Roi Scorpion, nous devons prĂ©ciser qu’il est peu basĂ© sur des donnĂ©es historiques, car jusqu’ Ă  prĂ©sent il y a trĂšs peu de ce que les experts savent sur cette autoritĂ© mystĂ©rieuse. Alors, que savons-nous? On croit que son nom pourrait reprĂ©senter sa rĂ©sistance ou son succĂšs dans la stratĂ©gie militaire, mais il est presque certain que cette association est liĂ©e Ă  ses capacitĂ©s sur le champ de bataille. On estime que cet ancien souverain a dĂ» vivre entre 3 200 et 3 300 ans avant J. -C., quand la haute et la basse Egypte ont Ă©tĂ© unifiĂ©es. Ce qui rend la dĂ©couverte encore plus fascinante, c’est le fait que jusqu’ Ă  rĂ©cemment on pensait que les premiers rois, qui Ă©taient reprĂ©sentĂ©s comme moitiĂ© hommes et moitiĂ© animaux, n’étaient que des figures mythologiques, mais la dĂ©couverte d’Horus-Scorpion a confirmĂ© qu’ils Ă©taient des hommes de chair et de sang. De plus, les archĂ©ologues croient que les conquĂȘtes du Roi Scorpion ont dĂ©clenchĂ© le systĂšme hiĂ©roglyphique Ă©gyptien en commençant par la nĂ©cessitĂ© de tenir des registres par Ă©crit. Source Par Euronews ‱ Mise Ă  jour 20/12/2015 euronews_icons_loadingPresque vingt ans aprĂšs sa dĂ©couverte, le tombeau de MaĂŻa, appelĂ©e la “nourrice” de Toutankhamon, s’ouvre au public. Il se trouve dans la nĂ©cropole de Saqqara, Ă  vingt kilomĂštres au Sud-Ouest du Caire, qui a servi tout au long de l’histoire de l’Egypte antique c’est pourquoi on y trouve des tombes royales, comme des sĂ©pultures plus modestes.“Au dĂ©but, on croyait que cĂ©tait un cimetiĂšre pour les chats embaumĂ©s fait par les Pharaons, mais on a dĂ©couvert, avec l’aide de la mission française, qu’il contient de nombreuses tombes privĂ©es de notables qui ont vĂ©cu sous la XVIIIe ou XIXe dynastie”, a dĂ©clarĂ© Mamdouh al-Damati, le ministre Ă©gyptien des français Alain Zivie, qui a dĂ©couvert le tombeau en 1996, a affirmĂ© dimanche qu’il estimait que MaĂŻa nĂ©tait autre que la soeur de Toutankhamon“CĂ©tait une aventure commune, qui a pris Ă©normĂ©ment d’annĂ©es. Avec le nom de Maya, nous avons estimĂ© que c’est une dĂ©couverte trĂšs importante. Nous avions dĂ©jĂ  fait des dĂ©couvertes trĂšs importantes, mais celle-ci l’est encore plus, Ă  cause du nom de Toutankhamon, qui est magique pour le public. Nous pensions que cela allait nous prendre une bonne partie de notre vie, et cĂ©tait vrai”, souligne l’archĂ©ologue français.“Il y a des dĂ©couvertes archĂ©ologiques ici depuis des centaines d’annĂ©es, et chaque nouveau site raconte une riche histoire, qui rĂ©vĂšle davantage de secrets Ă©tonnants qui dĂ©concertent les archĂ©ologues”, note Mohammed Shaikhibrahim, notre correspondant au Caire. PubliĂ© le 18/12/2021 Ă  0630, Mis Ă  jour le 18/12/2021 Ă  1651 Les derniĂšres fouilles archĂ©ologiques menĂ©es en novembre et dĂ©cembre sur le site de l'ancienne Oxyrhynque aujourd'hui Al-Bahnasa, en Égypte ont livrĂ© aux chercheurs plusieurs momies, quelques sĂ©pultures romaines et byzantines ainsi que deux tombes datĂ©es de la pĂ©riode saĂŻte VIIe-VIe siĂšcle av. Egyptian Ministry of Tourism and Antiquities ARCHÉOLOGIE - DatĂ©es de l'Ă©poque romaine, trois sĂ©pultures ont livrĂ© aux chercheurs de nouveaux spĂ©cimens d'amulettes dorĂ©es, en vogue dans les derniers siĂšcles de l'Égypte un silence d'or, ils parlaient la langue des morts depuis des siĂšcles. DĂ©couverts cet automne, trois anciens Ă©gyptiens inhumĂ©s Ă  l'Ă©poque romaine renfermaient, dans le secret de leurs mĂąchoires, de petites amulettes en forme de langue recouvertes de feuilles d'or, a annoncĂ© le 5 dĂ©cembre le ministĂšre Ă©gyptien du Tourisme et des AntiquitĂ©s. De petits trĂ©sors qui n'avaient pas pour fonction de souligner les talents oratoires des dĂ©funts mais, au contraire, d'assurer qu'ils ne se retrouvent pas sans voix dans l' lire aussiDes momies Ă  la langue en or vieilles de 2000 ans dĂ©couvertes en ÉgypteÀ VOIR AUSSI - Égypte des momies exposĂ©es dans des musĂ©es avant le dĂ©filĂ© de pharaons»Ces prĂ©cieux vestiges funĂ©raires ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s par une mission archĂ©ologique espagnole achevĂ©e le 10 dĂ©cembre. MenĂ© par l'Institut du Proche-Orient ancien de l'universitĂ© de Barcelone, le chantier de fouille avait pour objectif d'Ă©tudier les diffĂ©rents sites funĂ©raires de l'antique citĂ© d'Oxyrhynque, Ă  l'emplacement de laquelle se dresse la ville moderne d'Al-Bahnasa, Ă  quelque 170 kilomĂštres au sud du Caire. Les trois amulettes dorĂ©es ne sont pas les premiĂšres Ă  y avoir refait surface, loin de lĂ . Il s'agissait d'un rituel de protection des morts tout Ă  fait caractĂ©ristique de la nĂ©cropole romaine d'Oxyrhynque, puisque quatorze de ces langues d'or ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es Ă  ce jour», ont prĂ©cisĂ© le 6 dĂ©cembre les archĂ©ologues Maite Mascort et Esther Pons, dans un communiquĂ© de l'universitĂ© de amulettes en forme de langues dĂ©couvertes cet automne Ă  Al-Bahnasa, dans l'une des nĂ©cropoles anciennes de la citĂ© antique d'Oxyrhynque. Egyptian Ministry of Tourism and AntiquitiesÀ la maniĂšre des Grecs, qui dĂ©posaient une obole dans la bouche de leurs dĂ©funts pour payer Charon, le nocher des morts, quelques Égyptiens glissaient, parfois, des amulettes en forme de langue entre les dents des trĂ©passĂ©s pour assurer la continuitĂ© de la facultĂ© de parler de ces voyageurs partis vers le domaine d'Osiris. Il s'agirait d'un genre d'amulette apparu tardivement dans la culture Ă©gyptienne. DĂ©couvertes Ă  l'ouest d'Alexandrie au dĂ©but de l'annĂ©e, plusieurs momies Ă©galement pourvues de langues en or, dataient elles aussi de l'Ă©poque romaine de l'Égypte, dont le dĂ©but est traditionnellement fixĂ© Ă  l'annexion du royaume en 30 avant notre de deux tombes saĂŻtesAussi impressionnantes soient-elles, les langues d'or d'Oxyrhynque ne constituent cependant pas les plus fertiles dĂ©couvertes de la derniĂšre campagne de fouille menĂ©e par l'Ă©quipe espagnole. Parmi les trouvailles les plus notables, les chercheurs ont mis au jour depuis novembre cinq cryptes byzantines ainsi que trois tombes romaines dont les dĂ©funts Ă©taient enveloppĂ©s dans des cartonnages polychromes. Surtout, les archĂ©ologues ont Ă©galement mis la main sur deux tombes Ă  sarcophages datĂ©es de la XXVIe dynastie. Correspondant Ă  l'Ă©poque dite saĂŻte, du VIIe au VIe siĂšcle av. elles sont contemporaines des derniers rois Ă©gyptiens autochtones Ă  avoir rĂ©gnĂ© sur le pays, avant la conquĂȘte perse et la domination successive des souverains hellĂ©nistiques puis des sarcophages dĂ©couverts lors de la derniĂšre campagne de fouille de la mission archĂ©ologique espagnole. Egyptian Ministry of Tourism and AntiquitiesÀ lire aussiLa plus grande ville antique» d'Égypte dĂ©couverte prĂšs de LouxorMieux encore, si l'une de ces deux tombes a Ă©tĂ© ouverte et pillĂ©e dĂšs l'AntiquitĂ©, le mĂȘme sort a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© au second tombeau. DescellĂ©e par les Ă©gyptologues, la chambre contenait des tombereaux de vestiges funĂ©raires. L'individu inhumĂ©, sans doute un homme selon le dĂ©cor de son sarcophage, baignait par consĂ©quent dans un ocĂ©an de parures en faĂŻence ainsi que d'amulettes les plus diverses pilier Djed, yeux d'Horus, scarabĂ©es, figurine d'Horus, 
 Le tableau se complĂ©tait par la prĂ©sence des quatre vases canopes, contenant les viscĂšres de la momie. Sans oublier la prĂ©sence d'un modeste cortĂšge de 399 ouchebtis, de petites statuettes reprĂ©sentants les serviteurs funĂ©raires du belle dĂ©couverte qui promet d'approfondir les connaissances sur les Ăąges les plus reculĂ©s du site, bien avant l'accumulation de vestiges romains plus rĂ©cents. La tombe fermĂ©e et scellĂ©e de la pĂ©riode saĂŻte dĂ©ploie une structure architecturale diffĂ©rente du reste de ce qui a Ă©tĂ© trouvĂ© jusqu'Ă  prĂ©sent sur le site, ont ainsi prĂ©cisĂ© Maite Mascort et Esther Pons. De plus, comme il est intact, il nous permettra d'en apprendre plus sur les rituels funĂ©raires de cette pĂ©riode chronologique Ă  Oxyrhynque.» Une trouvaille en or, en somme, plus propre Ă  alimenter de futures discussions dans les cercles d'Ă©gyptologues que des tĂȘte-Ă -tĂȘte avec Osiris. SciencesMomification Pour que leurs morts puissent se nourrir dans l’au-delĂ , les Égyptiens momifiaient autrefois des morceaux de viande. Des chercheurs de l’UniversitĂ© de Bristol viennent de mettre en Ă©vidence le protocole et les ingrĂ©dients nĂ©cessaires pour rĂ©aliser cette pratique. © Les Egyptiens momifiaient aussi la viande pour nourrir les dĂ©funtsMomifier un dĂ©funt dans les rĂšgles de l’art Ă©dictĂ©es par la culture d’Egypte antique est un sacrĂ© labeur ! Tout d’abord, il faut s’assurer que les organes du trĂ©passĂ© aient Ă©tĂ© soigneusement retirĂ©s. Ensuite il convient de traiter le corps avec un mĂ©lange d’onguents bien particulier avant de procĂ©der Ă  la mise en place des bandelettes. AprĂšs quoi vient la mise en tombeau, celui-ci ayant Ă©tĂ© prĂ©alablement rempli de richesses et d’animaux de compagnie momifiĂ©s. Au sein de ce lieu luxueusement meublĂ©, le dĂ©funt pourra finalement profiter pleinement de sa vie aprĂšs la mort. Seulement une question se pose comment rĂ©ussira-t-il Ă  se nourrir pour le reste de son Ă©ternitĂ© ? Il existe bien Ă©videmment une solution Ă  cette problĂ©matique quelque peu rudimentaire. A l’époque, les Egyptiens faisaient sĂ©cher des fruits et des cĂ©rĂ©ales. Par ailleurs, les sĂ©pultures contenaient gĂ©nĂ©ralement de la viande momifiĂ©e afin que ceux de l’au-delĂ  puissent profiter d’un Ă©ternel apport en protĂ©ines. De nombreux morceaux ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans des tombeaux Ă©gyptiens, le plus vieux remonte Ă  3300 ans avant Cette tradition particuliĂšrement Ă©tendue a mĂȘme profitĂ© au cĂ©lĂšbre pharaon Toutankhamon. En effet, 48 filets de bƓufs et de volaille momifiĂ©s ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s au sein de son lieu de momification particuliĂšre Pour traverser les Ăąges, les denrĂ©es animales Ă©taient parfois traitĂ©es avec de la graisse, de la rĂ©sine et de la cire d’abeille. Ces ingrĂ©dients ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©s pour la premiĂšre fois par des chercheurs de l’UniversitĂ© de Bristol. Le protocole de cette momification bien spĂ©cifique a fait l’objet d’une Ă©tude publiĂ©e dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences PNAS. Pour parvenir Ă  dĂ©voiler les secrets du processus de conservation, les scientifiques ont analysĂ© avec des techniques de spectromĂ©trie de masse, des Ă©chantillons de bandelettes prĂ©levĂ©s sur quatre morceaux de viande momifiĂ©s. Un premier de bƓuf, estimĂ© entre 1386 et 1349 avant un second de veau datĂ© entre 1064 et 948 avant JC, et les deux autres de chĂšvre et de canard momifiĂ©s en 1290 avant recette raffinĂ©e pour le boeuf Les rĂ©sultats indiquent la prĂ©sence de composĂ©s dĂ©rivĂ©s de graisses animales sur les bandelettes externes entourant la viande de veau. Ces composĂ©s Ă©taient surement contenus autrefois dans un onguent. Des substances similaires ont Ă©tĂ© relevĂ©es sur les bandelettes de la viande de chĂšvre momifiĂ©e. Le canard quant Ă  lui ne semble pas avoir Ă©tĂ© soumis Ă  ce genre de traitement. Quant Ă  la recette de momification la plus raffinĂ©e, elle est dĂ©tenue par la viande de bƓuf qui prĂ©sente non seulement de la graisse animale, mais Ă©galement de la cire d’abeille et de la rĂ©sine de pistachier lentisque, une substance considĂ©rĂ©e comme un produit de luxe dans l’Egypte Antique. CrĂ©dit photo PNAS AkhethĂ©tep Nom en hiĂ©roglyphe PĂ©riode Ancien Empire Dynastie Ve dynastie Fonction Scribe Successeur Ptahhotep Tjefi Famille PĂšre Ptahhotep Enfants Ptahhotep Tjefi Séùnkhouptah RĂąkhouef, mĂ©decin chef AkhethĂ©tep, inspecteur des mĂ©decins SĂ©pulture Nom Mastaba d'AkhethĂ©tep Type Mastaba Emplacement Saqqarah Date de dĂ©couverte 1903 DĂ©couvreur Georges Aaron BĂ©nĂ©dite Fouilles 1991-2000 Fouilles du Louvre Ă  Saqqarah Objets Table d'offrande en granite Statue d'AkhethĂ©tep en scribe Statue d'AkhethĂ©tep assis Statue d'AkhethĂ©tep debout en costume sacerdotal Vase canope en calcite et son couvercle Vaisselle en pierre Outils lithiques AkhethĂ©tep est un dignitaire de l'Ancien Empire, cĂ©lĂšbre pour la tombe qu'il possĂšde Ă  Saqqarah dont la chapelle funĂ©raire est exposĂ©e depuis le XXe siĂšcle au MusĂ©e du Louvre. Son nom, qui signifie le Dieu de l'Horizon est parfait » ou L'Ɠil d'Horus est prĂ©servĂ© », est courant on lui connaĂźt plusieurs homonymes Ă  Saqqarah. Ses titres, peu significatifs, indiquent son rang et sa qualitĂ© de courtisan royal. Il exerçait quelques prĂȘtrises liĂ©es au monde mĂ©dical. GĂ©nĂ©alogie En dĂ©pit des dix-sept titres qu'il s'octroie dans les inscriptions de sa chapelle funĂ©raire, AkhethĂ©tep – notable de l'Égypte antique – conserve un certain mystĂšre. On ne sait pas Ă  quelle Ă©poque prĂ©cise il vivait, probablement Ă  la Ve dynastie[1], ni qui Ă©taient son Ă©pouse mais nous savons que son pĂšre est Ptahhotep, le cĂ©lĂšbre sage[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Seuls trois de ses fils sont mentionnĂ©s dans sa tombe Séùnkhouptah, RĂąkhouef, mĂ©decin chef, et AkhethĂ©tep, inspecteur des mĂ©decins. Mais nous avons Ă©galement qu'il avait un autre fils, Ptahhotep Tjefi Ptahhotep II[rĂ©f. nĂ©cessaire]. SĂ©pulture Le mastaba d'AkhethĂ©tep se trouve le long de la chaussĂ©e d'Ounas et a Ă©tĂ© identifiĂ© et explorĂ© au dĂ©but de l'histoire du Service des antiquitĂ©s Ă©gyptiennes. La chapelle de culte du dignitaire, de petite dimension, a Ă©tĂ© offerte Ă  la France par l'Égypte et transportĂ©e au MusĂ©e du Louvre au dĂ©but du XXe siĂšcle. Puis la trace de la tombe a Ă©tĂ© perdue. À la fin du mĂȘme siĂšcle, le Louvre organisa alors une sĂ©rie de campagnes de fouilles, retrouva l'emplacement du tombeau et poursuivit son exploration. Ces missions, qui se succĂ©dĂšrent sur une dizaine d'annĂ©es, donnĂšrent une nouvelle moisson de dĂ©couvertes concernant le dignitaire, dont une sĂ©rie de statues ayant Ă©chappĂ© aux premiĂšres fouilles, ainsi que la dĂ©couverte Ă  proximitĂ© de l'emplacement de la tombe de toute une partie de la nĂ©cropole de Saqqarah encore inexplorĂ©e. Les fouilles de ce secteur se poursuivent encore de nos jours. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ En effet, jusqu'Ă  prĂ©sent aucun relief portant la titulature d'un souverain n'a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans la tombe d'AkhethĂ©tep. Cependant, le style de ses reliefs ainsi que le programme iconographique sont caractĂ©ristiques de la deuxiĂšme moitiĂ© de l'Ancien Empire, de plus un fragment de papyrus datant de DjedkarĂȘ IsĂ©si a Ă©tĂ© retrouvĂ© lors des fouilles rĂ©centes du mastaba fournissant un autre indice pour dater le monument Bibliographie Christiane Ziegler, Le Mastaba d’Akhethetep, une chapelle funĂ©raire de l’Ancien Empire, Paris, Ă©ditions RMN, 1993, 237 p. Christiane Ziegler dir., Le mastaba d’Akhethetep, Collection Fouilles du Louvre Ă  Saqqara », Vol. I, Paris, Ă©ditions MusĂ©e du Louvre/Peeters, 2007, 248 p. Voir aussi Mastaba d'AkhethĂ©tep Saqqarah Ve dynastie Portail de l’Égypte antique DerniĂšre mise Ă  jour du contenu le 21/02/2022.

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